En tant qu’école internationale dynamique et multiculturelle, l’IFS porte une importance particulière à son personnel, leur ancienneté et leur contribution à la réussite de nos élèves. Rencontrez nos employés les plus anciens, Mme Kamini Ramchandani, Assistante de Direction du Proviseur, et M. Karounagarane, Directeur Facilities Management.
Nous avons rencontré Kamini et Karounagarane pour parler de leurs temps forts au travail à l’International French School (Singapore).
40 ans à l’école française ! LFS puis IFS. 150 élèves en 1980, 2 900 aujourd’hui. Vous avez vu l’école évoluer et se transformer. Pouvez-vous nous faire part de votre
sentiment sur ces 40 ans d’école française ?
Kamini : J’ai en effet été témoin de la transformation de notre école, de la petite famille avec laquelle j’ai commencé à l’EFS, au LFS et, enfin, à l’IFS ! C’est un parcours incroyable au cours duquel j’ai beaucoup appris. J’ai l’impression d’avoir grandi avec l’école et d’avoir partagé ses défis et ses succès. Lorsque j’ai commencé en 1980, les élèves n’avaient cours que le matin. Nous occupions des salles de classe dans l’annexe du bâtiment de l’Alliance française à Draycott Park. Nos lycéens devaient compléter leur programme par correspondance, et notre bibliothèque était une minuscule pièce avec une modeste collection de livres. Lorsque je regarde le chemin parcouru depuis, je suis remplie d’un mélange de nostalgie et de fierté. La simplicité de notre communication et le contact étroit que nous avions me manquent, mais je suis consciente que le changement est nécessaire lorsqu’il s’agit de progresser.
30 ans à l’école française ! LFS puis IFS. 400 élèves en 1990, 2 900 aujourd’hui. Vous avez vu l’école évoluer et se transformer. Pouvez-vous nous faire part de votre sentiment sur ces 30 ans au lycée français ?
Karounagarane : J’ai vu l’école se transformer totalement. En 1990, l’enseignement était purement français et les professeurs étaient pour la plupart des expatriés. Aujourd’hui, l’IFS est une école internationale unique, avec un multilinguisme important dans l’apprentissage, y compris pour les élèves, les familles et le personnel. L’école est passée d’un lieu isolé (Bk Tinggi) au milieu d’un grand quartier de Singapour (AMK) à une école dotée d’une infrastructure énorme. L’école a parcouru un long chemin et ce fut un plaisir d’en faire partie.
Quel a été votre premier emploi au Lycée et quel a été votre parcours professionnel ?
Kamini : J’ai été embauchée par le conseiller Culturel de l’Ambassade de France pour assister le nouveau proviseur, un jeune professeur de mathématiques qui allait doubler son poste de proviseur car son prédécesseur avait dû partir précipitamment. J’ai donc eu le même poste depuis le début. Cependant, sous la direction de chaque Proviseur et avec les nouvelles exigences de l’école, mon rôle et mes fonctions ont évolué.
Karounagarane : Je cherchais un emploi dans le secteur de la finance avec mon Bachelor en finance. Finalement, j’ai saisi une opportunité et ai accepté un poste de technicien de laboratoire au lycée. C’était aussi mon premier emploi à Singapour. Lorsque le campus AMK3000 a été construit, on m’a proposé le poste de Responsable de la maintenance. J’ai progressivement renforcé mes qualifications – je suis devenu un chef de projet certifié (par l’Institution of Engineers, Singapour) ce qui m’a ouvert la voie à la gestion de tous nos projets de travaux d’extension et de rénovation de l’école, ainsi qu’à la maintenance des bâtiments. Mon MBA et ma longue expérience dans la maintenance des bâtiments et les projets de travaux m’ont permis d’être promu Directeur Facilities Management.
Comment avez-vous appris le français ?
Kamini : J’ai pris des cours à l’Alliance Française le soir, juste pour le plaisir. Je trouvais que le français avait une belle sonorité et un ami Marocain m’a encouragé dans cette démarche.
Karounagarane : Le français était ma deuxième langue à l’école. Je suis né, j’ai grandi et j’ai obtenu mon diplôme dans ma ville natale, Pondichéry (INDE). L’Alliance française et l’école Française m’ont ouvert les portes pour exceller en français.
Vos premières impressions sur votre intégration dans la communauté française ?
Kamini : Une communauté chaleureuse et amicale qui m’a bien accueilli (et fait abstraction de mes fautes de grammaire en français !). Une qualité importante qui m’a frappé est le respect qui m’a été accordé dès le début. Malgré l’inévitable hiérarchie dans les relations de travail, j’ai réalisé avec plaisir que ma position serait plus celle d’un collaborateur que d’un subordonné.
Pouvez-vous partager avec nous votre souvenir le plus mémorable ?
Kamini : Comme vous pouvez l’imaginer, il y en a eu beaucoup et il serait difficile de tous les citer. Cependant, un moment qui m’a touché au plus profond de mon coeur durant mes premières années à l’EFS a été lorsque toute la communauté, les parents compris, ont aidé à un projet humanitaire dont j’avais parlé au Proviseur et auquel je comptais participer. Non seulement ils ont proposé de préparer des quiches, des tartes et des gâteaux pour notre stand français à ce Salon International de la gastronomie, mais ils ont aussi aidé à tour de rôle à la vente ce samedi-là. C’était un acte spontané et généreux auquel je ne m’attendais pas. J’ai vite compris que la solidarité est l’un des piliers de notre école.
Karounagarane : Le parcours scolaire de mon fils, de la TPS au BAC. Il a bénéficié d’une expérience d’apprentissage unique et a pu développer tout son potentiel. Enfin, ma distinction de -“Chevalier” de l’Ordre des Palmes académiques.
Y a-t-il un Proviseur qui a eu un impact particulier sur votre carrière ? Si oui, pourquoi ?
Kamini : J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec des mentors aussi divers, chacun ayant sa propre personnalité et ses propres objectifs. Je les remercie tous pour leurs conseils. Lorsque j’ai rejoint l’école, j’avais beaucoup à apprendre sur le système éducatif français et je n’étais pas sûre de ce que l’on attendait de moi, mais j’ai lentement gagné en confiance grâce à leur soutien. Si je devais citer un seul Proviseur, je pense que ce serait M. Patrick TÉNÈZE. M. Ténèze a dirigé l’école de 1999 à 2003, arrivant peu après que nous ayons emménagé dans nos locaux à AMK 3000. Avec un nouveau campus, de nouvelles stratégies et idées ont été mises en oeuvre. Pour moi, j’ai reçu plus de responsabilités et la la possibilité de les réaliser en toute autonomie. En outre, j’ai participé aux réunions d’équipe hebdomadaire du Proviseur. Cela m’a non seulement permis de mieux comprendre comment nous travaillions tous ensemble, mais a également souligné l’importance du rôle de chacun. M. Soulard, le 10ème
Proviseur sous lequel j’ai eu le plaisir et le privilège de travailler depuis 2017, m’a accordé la même confiance et les mêmes encouragements.
Karounagarane : Il y a deux personnes qui ont eu un impact positif sur ma carrière professionnelle. M. Patrick TENEZE (Ancien Proviseur) qui m’a fait confiance en me proposant le poste de responsable de la maintenance. M. Yves MARCEL (Directeur exécutif) qui m’a promu au poste de Directeur Facilities Management, au vu de mes 15 années d’expériences et de mes performances. Je tiens à les remercier pour leur soutien.
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